Le dur labeur de l'écrivain




 


Le jour où j'ai enfin décidé de me "jeter à l'eau", d'honorer la promesse que je m'étais faite à l'âge de dix ans lorsque, debout sur mon balcon qui surplombait la ville - telle Léonardo à la proue du Titanic - j'avais lancé à la face du monde : " Un jour, je serai écrivain !", ce jour-là, je n'imaginais pas qu'écrire serait cela !

J'ai entendu un jour un auteur reprendre à son compte la phrase de Thomas Alva Edison : " Le génie est fait de un pour cent d'inspiration et de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de transpiration. "
Je suis assez d'accord de rapporter ça à l'écriture. (J'envie ceux qui prétendent que tout vient facilement, sans réfléchir, comme s'il n'y avait aucun obstacle entre leur cerveau et leur main !)

Passer de l'imagination  (l'histoire qu'on a dans sa tête) à la composition sur le papier (celle qu'on veut raconter à des lecteurs potentiels) n'est pas une mince affaire. 
Créer une histoire cohérente, employer le vocabulaire précis qui exprimera exactement ce qu'on veut dire, maintenir une dose de suspense (pour les miens) tout au long du livre, cela me demande des heures et des heures de travail. Pour mon premier roman, La Louve, je n'étais jamais satisfaite. Je crois bien l'avoir recommencé 3 fois.

Et lorsqu'on a enfin terminé, lorsqu'on a tapé le mot "fin" (que mon éditrice a supprimé car ça ne se fait plus !), il faut trouver des lecteurs et partir à la recherche d'un éditeur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire